Michel Piovant
✉️piovant@ibdm.univ-mrs.fr
Laurence Röder
Docteur et maître de conférences à l’Université de la Méditerranée (AMU ex U2)
TransFly
TransFly
Secteur : Sciences de la Vie et de la Santé
Champs d'application : Découverte de nouveaux médicaments
Laboratoire associé : Laboratoire de Génétique et de Biologie du développement
État du projet ou de l'entreprise : Abandon
L’objectif de la société TransFLY vise, grâce à une approche multigénique, à accélérer l’identification et la validation de gènes reliés à des maladies en particulier : les maladies cardiaques et le cancer. Les études cliniques ont permis à ce jour d’associer 3500 gènes humains à des maladies.Un petit nombre d’entre elles sont dites monogéniques car elles sont causées par le dérèglement d’un seul gène dont les effets sont très importants. Par contre, la plupart d’entre elles sont dites multigéniques car elles sont dues à des défauts dans plusieurs gènes qui pris individuellement ont une action limitée. C’est donc une approche globale et multigénique qui s’impose dans la majorité des maladies.
Aujourd’hui la totalité des médicaments est générée à partir de 500 cibles (produits de gènes) seulement. L’industrie pharmaceutique a donc besoin de techniques qui permettent d’identifier davantage de gènes reliés aux maladies. L’activité de la société TransFLY permet à partir d’un gène humain associé à une maladie de préciser sa fonction et de le placer dans une voie spécifique, elle-même constituée par d’autres gènes appelés gènes partenaires. Ces derniers peuvent alors être identifiés et être considérés comme des nouvelles cibles potentielles modifiables par des molécules chimiques. TransFLY intervient dans une des premières étapes de la chaîne du médicament : l’identification des cibles.
A terme TransFLY permet de diversifier et de renouveler le réservoir de médicaments actuellement sur le marché, augmentant ainsi les chances de trouver la cible « idéale » à un moindre coût, des molécules efficaces, bien tolérées, à faible toxicité. C’est la possibilité de placer un gène humain dans des réseaux de gènes de drosophile qui permet de proposer rapidement de nouvelles cibles valides et de rechercher leurs équivalents chez l’homme. TransFLY permet donc d’augmenter la connaissance des interactions génétiques (liens multigéniques) reliées à une maladie alors que l’offre actuelle ne concerne que des approches gène par gène.