Rustem Ospanov

✉️rustem@fireflyfusion.energy

Firefly Fusion

1 rue de la Fayette

01630 Saint-Genis-Pouilly

Firefly Fusion

Secteur : Sciences & Technologies de l'ingénieur

Champs d'application : Energie

Laboratoire associé : Institut de Recherche sur la Fusion par confinement magnétique

État du projet ou de l'entreprise : Société créée

La fusion thermonucléaire repose sur le principe de combiner des noyaux atomiques légers, comme ceux de l’hydrogène, pour former des noyaux plus lourds en libérant une quantité considérable d’énergie. Cette approche permet une réduction drastique des déchets radioactifs et une sécurité accrue comparativement à la fission nucléaire. Le CEA est un acteur international de premier plan dans ce domaine, hébergeant à Cadarache le démonstrateur ITER mais également le tokamak expérimental WEST, détenteur à ce jour du record de durée de maintien d’un plasma chaud. Le projet FIREFLY FUSION hérite de ce savoir-faire de premier rang au travers d’une collaboration de recherche avec l’IRFM. Le projet repose sur une approche pragmatique en utilisant les infrastructures éprouvées (tokamak, champs magnétique par cuivre résistif) pour focaliser son développement sur une technologie innovante du confinement par triangularité négative, améliorant la stabilité et le flux énergétique aux extrémités du plasma. Cette approche accélérée est le fruit du travail de Rustem OSPANOV, physicien « intrapreneur » et spécialiste reconnu de la technologie de triangulation négative, qu’il contribue à développer au CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire). Elle permettra de concevoir et développer le premier tokamak de fusion Européen capable de générer et maintenir un plasma en combustion sur une longue durée. Notre premier prototype à l’échelle, baptisé LUCIOLE, sera un démonstrateur de la technologie de triangularité négative et permettra de bâtir un important portefeuille de propriété industrielle. Dans un second temps, l’entreprise développera AURORE, une version améliorée de LUCIOLE permettant d’étudier la physique des plasmas sur des temps longs, optimiser l’injection de combustible et la récupération de l’énergie générée, qui sera ouvert en offre de service pour générer les premiers revenus de l’entreprise à horizon 2030. La solution pourrait donner lieu à la construction d’une première centrale, destinée à fournir le réseau électrique, dès 2040.