Le projet Koca vise à commercialiser un test de détection de stupéfiants (cocaïne dans un premier temps) rapide, peu coûteux et portable à l’usage des forces de l’ordre sur le terrain. Obtenue à partir de la feuille de coca et se présentant sous forme de poudre blanche, la cocaïne est la substance illicite la plus expérimentée si on excepte le cannabis. Le crack est une forme dérivée de la cocaïne, obtenu par adjonction de bicarbonate. Le trafic de cocaïne vers le marché européen ne cesse de croître et porte désormais sur des quantités telles que l’addiction à cette substance est devenue un problème mondial de santé publique. La diffusion de la cocaïne ne cesse de s’élargir en Europe depuis 10 ans, que ce soit dans l’espace festif ou dans l’espace urbain.

De récentes études ont montré que le crack représente une véritable menace, notamment pour les jeunes, car la dépendance physique ressentie après sa consommation est quasiment immédiate, ce qui le rend particulièrement dangereux. Le coût journalier de cette toxicomanie est par ailleurs beaucoup plus faible que celui de la cocaïne. Le développement considérable du crack observé aux USA pourraient ainsi se produire en Europe d’ici peu.

La cocaïne est souvent frelatée, coupée ou mélangée à d’autres subtances par les trafiquants, chaque intermédiaire du trafic pouvant ajouter un produit de coupage dont les plus courants sont les sucres et les alcaloïdes. La plupart des protocoles d’analyse de subtances illicites font appels à des équipements lourds qui permettent des identifications fiables. La demande de tests de « terrain » d’identification de la cocaïne et du crack est en conséquence considérable. Depuis 1973, différents tests de ce type sont commercialisés et utilisés par de nombreuses forces de Polices – à travers le monde – comme tests préliminaires sur des subtances suspectées d’être de la cocaïne.
Cependant, l’ensemble de ces tests présente une limitation majeur puisqu’ils sont soit trop cher, soit peu fiables en raison de faux positifs en présence de produits de coupage ou d’autres produits que la cocaïne. Ce dernier point pose notamment de nombreux problèmes judiciaires, parfois lourd de conséquence. Dans certains cas, de fausses réponses négatives ont également été rapportées en présence de cocaïne.

Pour l’ensemble de ces raisons, la mise au point d’un nouveau kit de « terrain » peu coûteux et sélectif à la cocaïne et au crack présente un intérêt considérable afin de lutter contre l’expansion de ces toxicomanies. Dans notre invention, une étape initiale de séparation est réalisée afin de caractériser la présence de cocaïne avec une fiabilité de 100% (révélation colorimétrique), la dite cocaïne étant ou non mélangée avec d’autres substances. Ce même test fonctionne également pour l’identification du crack. Selon le même principe, ce type de kit sera décliné pour différentes substances illicites et/ou dangereuses.