Valcobio conçoit un procédé intrinsèquement non polluant de production de biodiésel qui permette de transformer l’économie des biocarburants en assurant une meilleure valorisation des coproduits. La directive 2003-30, 2003-05-08 publié au journal officiel de l’Union Européenne le 17 mai 2003 (numéro 123) a fixée la politique européenne de développement des biocarburants. L’objectif d’incorporation de 5,75 % de biocarburant (en équivalent énergétique, non en volume) en 2010 dans les carburants destinés au transport routier ainsi que les dispositifs spécifiques mis en œuvre par les Etats membres de l’Union ont conduit au développement d’un outil industriel dédié à la production des volumes de biocarburant nécessaire à la satisfaction de l’objectif communautaire.

Si la norme DIN EN 14214 fixe les caractéristiques minimales qu’un ester méthylique d’huile végétale doit satisfaire pour pouvoir être commercialisé en tant que biocarburant, force est de constater que les procédés production des biocarburants actuellement utilisés sont en eux même fortement polluant et risqués tant dans une analyse en terme de santé publique que du point de vue de la protection de l’environnement immédiat des unités de production.  L’hexane est un solvant neurotoxique et fortement détonnant. Dans la mesure où, seules les huiles sont raffinées alors que le tourteau – résidu de pression utilisé pour l’alimentation animale – contient lui aussi de l’hexane ne l’est pas, principalement pour des raisons économiques, ce solvant est réintroduit dans la chaine alimentaire humaine. Qui plus est, selon les études réalisées par l’INERIS la présence d’hexane dans le tourteau accroit de manière exponentielle le risque d’explosion des silos de stockage. L’économie de l’hexane est donc directement et indirectement menacée par l’évolution des législations environnementales et de réduction des risques liés à l’usage de certains produits ou de certains procédés de production.
Quant-aux procédés actuels de transestérification, l’ajout en plus du catalyseur de produits chimiques destinés à contrôler et à accélérer la réaction, se traduit par la complexification du procédé et par une piètre qualité de la glycérine. Ces produits sont directement responsables du faible taux de pureté de la glycérine issue des unités de production de biodiésel. L’augmentation de la production va donc se traduire par une surproduction de glycérine impropre aux usages pharmaceutiques.