La région PACA est en tête d’un palmarès peu reluisant : celui de la plus forte pollution, sur la base de l’indice ATMO, qui prend en compte les 4 polluants majeurs que sont le Dioxyde de Soufre(SO2), les oxydes d´Azote (NO, NO2), Ozone (O3) et Particules Fines (PM10). Cet indice est supérieur à 6 sur une échelle allant jusqu´à 10, et pour une durée s’échelonnant entre 70 et 150 jours sur l´année. Ce niveau de pollution est même supérieur à celui de l’Île-de-France.
C’est dans ce cadre que SP3H s’est associé à l’opération Bio2Bus, qui vise à équiper d’un capteur qualité carburant intelligent (la fuel box) chacun des 25 cars inter-cités effectuant le trajet Aix-Marseille. Opérée par la RDT13 (dépendante d’Aix-Marseille Provence Métropole), cette ligne qui compte plus de 280 départs par jour, 3 millions de kms parcourus et plus de 3.5 millions de voyageurs transportés par an, est la plus empruntée de France.
En association avec la première utilisation commerciale en France d’un carburant propre de nouvelle génération (dit HVO, qui sera produit localement par la raffinerie Total Provence), le capteur qualité carburant d’SP3H va permettre une adaptation spécifique des paramètres et réglages d’injection et de combustion des moteurs à la formulation de ce nouveau carburant pour une réduction des gaz à effet de serre de 10%, un gain en consommation et une réduction des émissions polluantes type oxydes d’azote (NOX) et Particules (PM). Avec une économie de 10% en carburant sur la ligne Aix-Marseille, la réduction des émissions de CO2 pourrait être de 30 tonnes de CO2 /an. Et ce sont des dizaines de milliers de tonnes de CO2 qui pourraient être économisées si l’ensemble des bus étaient équipés.
Le dernier rapport de l’IPCC montre que les humains sont la principale cause du réchauffement climatique. Il a été démontré un lien de cause à effet entre l’activité humaine et les événements climatiques extrêmes, qui sont de plus en plus fréquents et puissants. D’après les objectifs de la COP21, c’est un investissement sur le long terme qui est nécessaire pour arriver à des « sociétés et des économies sobres en carbone ». Afin de faire face au besoin environnemental, l’IEA (l’Agence internationale de l’Energie) fixe comme priorité l’adoption rapide et immédiate de nouvelles technologies et de la mise en place de pratiques à coût effectif. Dans ce cadre, SP3H offre une brique technologique qui agit sur l’empreinte carbone des transports responsable pour 25% des émissions globales.
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